de Théo Kailer
Nous sommes en 2224, Carmen Bibi BIKINELLA n’est pas morte, Enfin elle n’est plus morte !
Elle se réveille du XX° siècle, à demi monstre, tendance vampirisante, mi-innocence, mi-cruauté, désespérément seule. Elle décide alors de prendre en main le destin de l’humanité quand elle découvre:
Un monde dévoué au culte du soleil, de la joie, du feu, dominé par l’écolo-bio quelque chose, un monde sain, en train d’achever l’élimination du mot “mort”, de ses corps, de sa puanteur, un monde sans rêve qui a transformé les livres en nourriture, rayé les auteurs, supprimé les histoires, a fortiori effrayantes,
au profit de la seule information, un monde propre où le meurtre est devenu une aberration inimaginable, un monde où la lecture est devenue la réception de bits et d’octets par l’intermédiaire d’une puce, un monde rationnel et sans mensonge qui a relégué les hommes à la marge où le secours de l’imagination est banni.
C’est cet univers inquiétant d’humains orangés, chauds dehors, froids dedans, que notre héroïne Carmen Bibi BIKINELLA, bien qu’empêchée par le trouble inspecteur Henri essaiera de dynamiter.
Essaiera, dans cet épisode en tout cas…
Mise en scène, scénographie : Théo Kailer Lumière : Eric Hennaut Costumes : Brigitte Lauber Création Maquillages et Masques : Colette Kramer Musique et interprètation musicale : J.Y. Coïc Avec: Antonia Buresi, Valérie Furiosi, Théo Kailer